Le journal Informations Ouvrières du 6 février publie le protocole (cliquer sur la vignette ci-dessous pour l’agrandir, le lire ou l’imprimer) de l’accord passé entre les comités du POI de Montreuil et le Comité des Citoyens montreuillois, une structure locale lancée par Jean-Pierre Brard, ancien maire de Montreuil, après sa rupture avec le PCF, qui revendique 500 membres, parmi lesquels certains sont encore membres du PCF (la double appartenance est autorisée) mais en conflit avec leur direction, d’autres ex-PCF, ex-PS, et aussi des militants syndicalistes.
L’hebdomadaire du POI interviewe Christel Keiser, coordinatrice des comités de Montreuil du POI.
Il interroge, notamment : « Mais quelles garanties que ce protocole soit mis en œuvre ?«
« Cette question a traversé nos assemblées, répond Christel Keiser. Il y a un protocole dont, pour notre part, nous ferons tout pour qu’il soit mis en œuvre. Si nous sommes élus, pas question pour nous de nous inscrire dans une logique de gestion pour appliquer les directives de l’Union européenne et du gouvernement. Qu’on ne compte pas sur des conseillers municipaux du POI pour voter un seul centime d’augmentation des impôts locaux, une seule suppression d’emploi public, une seule remise en cause du service public.
Nous ferons tout pour faire du conseil municipal une assemblée agissante, de combat et d’aide à la mobilisation de la population contre le gouvernement. Si nous n’y parvenons pas, en toute indépendance, nous en tirerons les conséquences. Comme POI, nous n’avons pas d’intérêts distincts de ceux de la population. La seule « garantie » dont nous disposons, c’est le parti, son organisation, son intervention, et la place conquise sur la localité par vingt-cinq ans de combat sur tous les terrains de la lutte de classe, à travers des campagnes qui ont recueilli l’appui de milliers de Montreuillois. »