Incroyable ! La troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et FMI) est de retour à Athènes.
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Incroyable ! La troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne et FMI) est de retour à Athènes. Elle qui a provoqué par dizaines de milliers les licenciements, les suppressions de poste, la baisse brutale des salaires et des retraites (40 %), les privatisations, elle qui est responsable de l’extension du chômage, des maladies et de la pauvreté dans tout le pays ; elle est de retour à Athènes pour imposer les plans meurtriers exigés par la classe capitaliste.
La troïka est de retour :
Honte à ceux qui ont tout fait pour qu’elle revienne. Les Hollande, Merkel, Obama, les institutions de l’Union européenne qui ont exigé qu’à nouveau la Grèce soit saignée à blanc pour faire passer leurs plans.
Honte aux dirigeants des différents partis qui, en France, y compris les dirigeants du Parti communiste français, se sont battus pour que la Grèce reste dans l’Union européenne et l’euro, c’est-à-dire qu’elle reste soumise aux plans destructeurs de la troïka.
Honte aux dirigeants de la confédération européenne des syndicats (CES) qui ont osé, au nom des syndicats de toute l’Europe, affirmer qu’il fallait que la Grèce reste soumise au cadre de l’euro et de l’Union européenne.
Honte à tous ceux qui ont exigé – et obtenu – du Premier ministre grec, Tsipras, qu’il foule aux pieds le résultat du référendum du 5 juillet (qui rejetait les plans de l’Union européenne) et accepte d’imposer un nouveau mémorandum.
En Grèce comme en France, l’Union européenne, ce sont les plans d’austérité, les contre-réformes et la destruction.
En France, le gouvernement Hollande-Valls veut, à marche forcée, imposer la loi Touraine, la déréglementation du marché du travail et poursuivre l’application du pacte de responsabilité, généralisant l’austérité et les plans destructeurs.
C’est sous ce signe particulièrement inquiétant que se prépare la prochaine rentrée. En Grèce comme en France, la réponse à cette situation, c’est la nécessaire action commune des travailleurs et de leurs organisations pour en finir avec cette politique.
En Grèce comme en France :
- Dehors l’austérité !
- Rupture avec l’Union européenne !
- Abrogation du pacte de responsabilité et de toutes les contre-réformes !
La solidarité des travailleurs et du peuple de France avec les travailleurs et le peuple de Grèce passe par l’action résolue pour défaire le gouvernement Hollande-Valls et sa politique.