Le conseil municipal, réuni le 26 juin, a été ouvert par une déclaration liminaire du maire portant sur cinq points :
1 – L’exigence que les moyens promis soient donnés par l’État et la région pour garantir le prolongement du tramway T1 et de la ligne de métro 11. A ce sujet, Patrice Bessac a dénoncé « des choix budgétaires qui ne doivent pas conduire à la régression » (on verra plus tard que les choix budgétaires dessinés par son adjoint Philippe Lamarche ne sont pas conformes à cette affirmation).
2 – Les rythmes scolaires : demander au ministre de revoir le calendrier d’application de la réforme. Il a précisé que, si le ministre s’y refusait, alors « nous prendrons nos responsabilités » pour que cette application se déroule « dans les meilleures conditions en septembre 2014 ».
3 – Les « difficultés économiques de l’office de HLM ». Le maire a précisé : « Cette situation m’inquiète. Je veux y voir clair. J’ai sollicité un nouveau rapport pour mettre à jour les dysfonctionnements », se déclarant prêt à « toute action de redressement des comptes de l’office de HLM ». Information plus qu’inquiétante pour les milliers de travailleurs qui habitent des appartements HLM.
4 – La construction de la piscine écologique allait être reconsidérée, du moins pour une partie de ses équipements extérieurs.
5 – Enfin, concernant la propreté : le maire a demandé que la collecte des encombrants soit restituée à la ville et donc soustraite à Est Ensemble. Ici se confirme ce que nous avons toujours dit : il est possible de restituer à la ville des prérogatives auparavant confiées à Est Ensemble. Si cela est vrai pour la collecte des encombrants, pourquoi cela ne le serait-il pas pour toutes les prérogatives confiées à Est Ensemble ?
Un débat général a suivi cette déclaration liminaire.
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